Cette manifestation prolonge une première journée d’étude, en décembre 2020, sur la patrimonialisation des graffitis. Comment des graffitis, voués à la disparition ou à l’effacement, peuvent-ils être érigés en objets dignes de protection et de valorisation ? Quels regards et quels publics les constituent en objets patrimoniaux ? Quel rôle jouent les chercheurs dans ce processus où les affects s’entremêlent avec le savoir ? Quelles techniques d’enregistrement et de conservation sont mises en oeuvre ? Au-delà de la technique, comment “faire parler” les graffitis comme des faits sociaux dignes d’histoire ?

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